Dans les années 1950, on assiste à un renouveau de l'art sacré. L'Eglise fait appel à des artistes contemporains. Philippe Leclercq, un industriel catholique, amateur d'art et mécène, confie au peintre non-figuratif Alfred Manessier la réalisation d'un lieu de culte dans son quartier de Hem, près de Roubaix. Ensemble, ils choisissent l'architecte suisse Herman Baur. Manessier réalise une première dans cette chapelle : un mur-vitrail. Le verre est inséré dans le béton. L'artiste s'inspire pour sa création de la spiritualité de Ste Thérèse. Entre l'autel et le vitrail, on distingue une sculpture d'Eugène Dodeigne repésentant la carmélite de Lisieux. L'autel permet au prêtre de célébrer la messe face au peuple, ce qui anticipe sur la réforme liturgique du concile Vatican II (1962-1965).
- Auteur
- jean-louis remy
- Créée le
- Samedi 27 Août 2011
- Ajoutée le
- Dimanche 28 Août 2011
- Dimensions
- 1400*1050
- Fichier
- Manessier.JPG
- Poids
- 270 Ko
- Albums
- Visites
- 18215
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