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Montagne Pelée et Saint-Pierre

pelee_stpierre.jpg Incendies de forêts en CorseMiniaturesun an après le feuIncendies de forêts en CorseMiniaturesun an après le feuIncendies de forêts en CorseMiniaturesun an après le feu

Saint-Pierre, fondée en 1635 au pied de la Montagne Pelée est peu à peu devenu “le petit Paris des Antilles”, capitale économique et intellectuelle non seulement de la Martinique mais aussi de l’ensemble colonial français d’Amérique. Ville prospère, elle est peuplée d’environ 30 000 habitants au début du XX° siècle.

La Montagne Pelée, plus haut sommet de la Martinique (1397 m), est un volcan régulier qui s'étend sur une base circulaire de 13 km. De petites éruptions eurent lieu en 1792, 1851, avant celle du 8 mai 1902, qui détruisit totalement le site.

Les ruines de St-Pierre constituent au même titre que, plus au sud, La Pagerie, lieu de naissance de Joséphine de Beauharnais, l’un des sites les plus visités de la Martinique.
Un itinéraire à travers la ville permet de découvrir l’ancien théâtre qui pouvait accueillir 800 personnes, l’ancienne cathédrale, l’église du Fort, le cachot de Cyparis seul rescapé de la catastrophe, le musée vulcanologique créé en 1932.
En 1990 Saint-Pierre est classée ville d’Art et d’Histoire, ce qui lui permet de mieux mettre en valeur des ruines réoccupées dès les lendemains de la catastrophe par une population de pêcheurs sans grands moyens financiers.
Mais les ruines de Saint-Pierre ne sont pas seulement situées sur terre ! C’est aussi un grand musée maritime. Avec un gros inconvénient : il est situé entre 20 et 85 mètres de profondeur ! Le tourisme historique, avec palmes et bouteilles se développe aussi sous l’eau depuis peu !

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