- Mandarins 1
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Les mandarins, lettrés recrutés par concours, se répartissent en deux catégories : les mandarins civils, et les mandarins militaires. Les mandarins civils exercent des fonctions administratives de direction et surveillance d’une province : routes, transports, échanges, entretien des digues… Les mandarins militaires sont des officiers recrutés également par concours sur des épreuves de tactique et de stratégie. Pagode de Quan Thanh, Hanoi - Mandarins 2
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Statues en pierre des mandarins militaires (au premier plan) et civils (au second plan) montant la garde à l’entrée du tombeau de l’empereur Khai Dinh qui régna de 1916 à 1925. A proximité de Hué. - Femme intouchable balayant la rue
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Tôt le matin, dans les rues des villes on peut voir les intouchables (ici une femme) balayer les trottoirs. Les intouchables, ou parias, forment, en Inde, un groupe d'individus exclu du système des castes régissant la société indienne (ils sont même considérés comme à proprement parler hors caste). Et peuvent aussi être appelés « Harijan » (« Enfant de dieu », forme utilisée par Gandhi), mais préfèrent le terme de « dalit » qui signifie « opprimé ». On leur réserve les tâches considérées comme "impures" dans la religion hindoue, ici le ramassage des ordures, mais cela peut être aussi le soin des morts ou le travail de sage-femme ! pour en savoir davantage sur les intouchables voir un article du Courrier de l'Unesco : http://www.unesco.org/courier/2001_09/fr/doss22.htm - Familistère Godin, à Guise - Lavoir et Piscine
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JBA GODIN a inclus les préoccupations hygiénistes dans les plans de son familistère. Prévue dès l'origine, la piscine n'a été construite qu'en 1870 sur les bords de l'Oise. Chauffée, elle accueillait aussi les enfants de l'école. Un plancher en bois permettait de relever le fond de la piscine pour les plus petits. A côté de la piscine, des bains-douches étaient à disposition de tous. JBA GODIN interdisait aux familles de faire la lessive dans les appartements du familistère. Ayant lu les écrits des médecins hygiénistes, il pensait que cette activité rendait les logements humides et donc malsains. Le lavoir permettait donc aux femmes du familistère de laver leur linge, à l'eau chaude qui plus est, amenée par tuyaux des machines à vapeur de l'usine. - Familistère Godin, à Guise - Intérieur du théâtre
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J.B.A. Godin voulait éduquer le peuple. Contrairement aux cités paternalistes, dans le projet du familistère, la place centrale n'était pas dévolue à l'église mais au théâtre. Ce bâtiment servait aux spectacles mais également à des débats et aux assemblées générales de la coopérative qui gérait le familistère (puis les usines à partir de 1880). Il était donc le lieu de la participation ouvrière à la gestion de la vie collective. (Commentaire Antoine Tresgots) - Palais Social, ou Familistère, Guise - Appartement - Cabinet de toilette
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Les appartements du "Palais Social" offraient un confort inconnu des ouvriers. Ici, le cabinet de toilette, dans une pièce séparée, ne disposait pas de l'eau courante (un point d'eau était disponible à chaque étage, ainsi que des WC) mais offrait tout de même une intimité rare dans les milieux ouvriers de l'époque. - Intérieur du Palais Social, familistère de Guise, 1
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La cour intérieure du familistère était le lieu central de la vie collective. Tous les appartements s'ouvrent sur cet espace par la porte et une fenêtre. On y accède par des galeries et des escaliers situés aux angles. Elle est aérée par un système de conduits donnant sur l'extérieur et assurant en permanence la circulation de l'air frais. La cour du bâtiment central était un lieu de réunions et de fêtes. La verrière de ce bâtiment reposait sur une charpente de bois, toujours en place, réalisée par un compagnon du tour de France. Elle représente une prouesse technique pour l'époque. La verrière permettait de se réunir dans la cour quel que soit le temps. Aujourd'hui le verre a été remplacé par des tôles transparentes, pour des raisons de sécurité, dans les deux bâtiments les plus récents. - Intérieur du Palais Social, familistère de Guise, 2
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La cour intérieure du familistère était le lieu central de la vie collective. Tous les appartements s'ouvrent sur cet espace par la porte et une fenêtre. On y accède par des galeries et des escaliers situés aux angles. Elle est aérée par un système de conduits donnant sur l'extérieur et assurant en permanence la circulation de l'air frais. La cour couverte était un lieu de rencontre et de jeu par tous les temps, espace de la vie collective voulu par Godin. La verrière repose ici sur une structure d'acier car le bâtiment, incendié en 1916, a été reconstruit en 1918. Cette verrière s'effondre et sera bientôt démontée, de sorte que la cour est aujourd'hui entourée de barrières (que j'ai enlevées à l'occasion de la photo). - Familistère Godin, à Guise - bâtiment central
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Le familistère de Guise est une création de Jean-Baptiste-André Godin. Cet industriel inspiré par Fourier a voulu apporter à ses ouvriers l'équivalent de la richesse produite par leur travail. En construisant le "palais social" à partir de 1859, à côté de son usine, il offrait un appartement grand confort à ses ouvriers : chauffage, point d'eau à l'étage, lumière, espace... La hiérarchie sociale n'avait pas sa place dans le familistère : le patron ou gérant à partir de 1880, les contremaîtres, les ouvriers habitaient ensemble dans des appartements semblables. Les familles disposaient également d'un grand nombre de services : crèche, école, commerces, buvette, salles communes, théâtre, piscine, lavoir... A partir de 1880, le familistère et l'entreprise Godin deviennent une association autogérée associant le capital et le travail. M. Godin devient donc le gérant de "L'Association coopérative du Capital et du Travail, Société du Familistère de Guise". Cette association a fonctionné jusqu'à son rachat par une entreprise privée en 1968. Plus d'information sur http://www.familistere.com/site/decouvrir/histoire_images/association.php où vous trouverez également une visite virtuelle très complète. - Appartement du familistère de Guise - pièce n°1
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Les appartements du Familistère de Guise offraient un confort remarquable pour l'époque : construits entre 1857 et 1878, ils comportaient au moins deux pièces, en fonction du nombre de personnes composant la famille. Loués vides, ils étaient aérés, lumineux avec une ouverture sur l'extérieur et une autre sur la cour pour favoriser la communication entre les habitants. Un point d'eau courante et des toilettes par étage garantissaient l'hygiène. L'appartement était chauffé par une cuisinière à charbon (fabriquée dans les usines Godin) achetée par la famille. - Familistère Godin, à Guise - Théâtre et école
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J.B.A. Godin voulait éduquer le peuple. Contrairement aux cités paternalistes, dans le projet du familistère, la place centrale n'était pas dévolue à l'église mais au théâtre. Ce batiment servait aux spectacles mais également à des débats et aux assemblées générales de la coopérative qui gérait le familistère (puis les usines à partir de 1880). Il était donc le lieu de la participation ouvrière à la gestion de la vie collective. De chaque côté du théâtre se trouvaient des écoles. Godin avait instauré pour les familistériens l'école gratuite, mixte et obligatoire de 4 à 14 ans dès 1870. Les élèves les plus doués étaient encouragés à poursuivre des études qui étaient financées par la coopérative. (Commentaire : Antoine Tresgots)