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Maquis de Grandrupt de Bains (Vosges)

Maquis.JPG Italie 1944 : une jeune victime du fascismeMiniaturesB17, P51Italie 1944 : une jeune victime du fascismeMiniaturesB17, P51Italie 1944 : une jeune victime du fascismeMiniaturesB17, P51

Ce monument a été érigé en l'honneur des maquisards vosgiens déportés et morts en Allemagne nazie.
Le 7 septembre 1944, après un combat inégal contre des forces allemandes qui détenaient en otages
les habitants des villages de Grandrupt de Bains, Vioménil et Hennezel (700 personnes environ),les maquisards se rendent.
Les otages étaient les pères, mères, soeurs, femmes ou enfants des hommes du maquis.
L'attaque du maquis le 7 septembre 1944 fit 3 morts et 117 "prisonniers" dont 116 mourront dans les camps de concentration nazis.
On peut retrouver la liste des morts en déportation sur le site :
http://www.memorial-genweb.org
La majorité a une vingtaine d'années.

4 commentaires

  • Barbier Jean-François - Dimanche 12 Mars 2017 14:48
    Je suis le petit fils de monsieur André Bertot décédé le 11 avril 1976 un des rares survivant des camps de la mort, il faisait parti du maquis de Grandrupt.
    militaire de carrière dans la coloniale il a refusé la gérance de vichy,alors en poste à Dakar (Sénégal) il est rentré à Vougécourt (70) avec arme et bagages.il a pris le maquis avec son pote Langlois un 3 septembre 1944, et il es revenu 3 ans après il pesait a peine 37 kilos. Son pote Langlois est décédé dans un sanatorium à la fin de la guerre. J'avais 9 ans lorsqu'il est décédé j'ai connue un grand père très fermé et pas beaucoup de rapport, mais avec le recul je pense comprendre la souffrance endurée de ces années. j'ai eu la chance de le connaitre et de lui dire merci a lui et aux autres pour notre liberté
  • FOURNIER Olivier - Dimanche 19 Juin 2016 08:55
    Je suis né 11 ans après guerre, à 4 km de ce monument où nous nous rendions rituellement tous les 7 septembre.
    Je revois le visage grave de ces rescapés. Leur fraternité laissait entrevoir l'horreur de ce qu'ils avaient pu vivre : ils n'en parlaient que très rarement.
    Sur la commune de Harol, une bonne vingtaine de jeunes de 20 ans étaient dans cette galère, seuls 2 ou 3 sont revenus, dont mon père François.

    Nous avons un devoir de mémoire en inculcant aux générations présentes le Respect, le respect de ceux qui se sont battus pour nous.
  • Lucienne Tschanz - Mardi 25 Juin 2013 14:29
    J'avais 14 ans, à l'époque et j'habitais à Bains-les-Bains.
    Je connaissais plusieurs de ces malheureux maquisards faits prisonniers et envoyés à Dachau (et d'autres camps voisins) via Shirmeck auparavant...
    Je crois pouvoir dire que le chiffre de 117 prisonniers noté plus haut paraît inexact, et se reportant au livre d'Albert Fäh, qui faisait partie de ces malheureux, ils étaient 200 environ !
    Trop peu sont revenus, j'ai alors vu la plupart à leur retour, et cette image est restée gravée dans ma mémoire à jamais....
  • Jean NOEL - Mercredi 12 Mai 2010 11:33
    Vosgien des Voivres expatrié en Sarthe, j'ai entendu parler du maquis de Grandrupt par mon père. Musicien à l'harmonie de Bains-les-Bains,il lui est arrivé de participer à des manifestations patriotiques en ce lieu du souvenir.
    Le devoir de mémoire perdure à travers ce beau monument: les morts le méritaient bien.

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